Electricité de Djibouti gère le service public de l’électricité sur l’ensemble du territoire de la République de Djibouti.
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Ce matin, mercredi 23 février 2022 à la Direction Générale d’Electricité de Djibouti s’est déroulée la cérémonie de signature d’un contrat entre AUSAR ENERGY (filiale d’ENGIE) et Electricité de Djibouti.
Le contrat porte sur la construction de deux centrales solaires hybrides à TADJOURAH et OBOCK pour diminuer le recours aux énergies fossiles dans la production d’énergie dans les régions reculées.
La construction de ces deux centrales solaires répond à la feuille de route initiée par le Président de la République, son Excellence ISMAIL OMAR GUELLEH pour atteindre une production énergétique issue entièrement des énergies renouvelable d’ici l’horizon 2035.
En outre, le choix de confier la construction des deux centrales solaires hybrides à AUSAR ENERGY, filiale d’ENGIE s’est fait naturellement compte tenu de son expertise dans le domaine des énergies renouvelable.
Par ailleurs, à la suite de la signature du contrat, le Directeur Général d’Electricité de DJIBOUTI (EDD) a tenu à remercier la Banque pour le Commerce et l’Industrie – Mer Rouge - BCIMR pour sa participation au financement du projet.
Enfin, il a rappelé que ce projet-pilote qui se réalisera sur une période de 11 mois permettra à Electricité de Djibouti de renouvelé cette exercice sur d’autres site du territoire national.
Le fort potentiel hydroélectrique de l'Éthiopie et les énormes investissements réalisés dans le développement de la mise en service des centrales permettent d'exporter l'hydroélectricité vers les pays voisins. Une première ligne de double-circuit 230kV entre l'Ethiopie et Djibouti est terminée et, depuis mai 2011, Djibouti est reliée au réseau éthiopien.
Pour accroître la fiabilité de l'approvisionnement en électricité de Djibouti, des discussions ont été organisées entre l’Ethiopie et Djibouti afin de développer un itinéraire supplémentaire. Le Deuxième Projet d’Interconnexion du Système d’Alimentation Electrique entre l’Ethiopie et Djibouti a ainsi pris forme avec comme objectif la mise en place d’une ligne Haute Tension double circuit de 230kV entre Semera en Ethiopie et Nagad à Djibouti. Les unités d’exécution du projet sont l’Ethiopian Electric Power (EEP) du côté de l’Ethiopie et l’Electricité de Djibouti (EDD) du côté de Djibouti. Les 102 km de ligne mis en place sur la partie éthiopienne sont considérés comme des infrastructures associées du projet djiboutien. Dans la partie Djiboutienne (190 Km), le corridor sera financé par la Banque Mondiale et les infrastructures associées, comme les extensions du futur poste de Nagad, par la Banque Africaine de Développement.
Une EIES a été formulée en 2017 pour ce projet qui a été validée dans sa portion djiboutienne au niveau du Gouvernement djiboutien. L’EIES de la partie éthiopienne quant a elle a été approuvée par la Banque Africaine de Développement en 2021, avant l’approbation de son financement au cours de la même année. Toutefois, l’EIES de 2017 n’a pas été considérée comme conforme aux standards de la Banque Mondiale et de la Banque Africaine de Développement pour ce qui est de sa portion djiboutienne. L’évaluation des impacts potentiels sur la biodiversité et les mesures de protection de cette dernière ont notamment été jugées inadéquates.
C’est pourquoi l’EDD a demandé à Insuco une mise à jour de l’EIES en ne prenant en compte que la partie djiboutienne du projet soit la construction de la ligne double circuit de 230 kV entre Nagad et Galafi, à la frontière éthiopienne (190 km). De plus, compte tenu de l’aspect critique de la protection de la biodiversité dans la zone traversée par le projet le développement d’un cadre de plan gestion de la biodiversité (C-PGB) a également été requis par EDD. Les mesures de protection de la biodiversité proposées dans le C-PGB ont été intégrées dans cette mise à jour de l’EIES.
L’énergie géothermique est une énergie renouvelable qui permet de produire de l’électricité. Le site du Lac Assal, déjà étudié depuis des années, peut maintenant avec les techniques modernes être exploité malgré sa salinité importante.
A Djibouti, le développement des ressources géothermiques est une nécessité parce que c'est un énergie renouvelable, disponible sur place. C'est pourquoi ce projet de développement géothermique était déjà d'actualité depuis l'année 1970. En effet, c'est en 1975 que lors d'une première compagne d'exploration géothermique, qu'il a été découvert un réservoir à une profondeur de 1100m contenant fluide excessivement salin dans la zone du Lac Assal.
Une deuxième campagne d'exploration a été lancée après l'indépendance entre 1980 et 1988. Durant cette période un inventaire général des manifestations thermales qui a abouti à la localisation d'une dizaine de zones d'intérets géothermiques. Par la suite un programme d'exploration a démarré dans la plaine du Hanle et poursuivi dans la zone du lac Assal. Durant la période d'Octobre 1989 au mois d'Avril 1990, une étude d'incrustation et de corrosion a été effectuée pour pouvoir envisager une solution technique pour utiliser la vapeur contenant une salinité trop élevée.
Une deuxième campagne d'exploration a été lancée après l'indépendance entre 1980 et 1988. Durant cette période un inventaire général des manifestations thermales qui a abouti à la localisation d'une dizaine de zones d'intérets géothermiques. Par la suite un programme d'exploration a démarré dans la plaine du Hanle et poursuivi dans la zone du lac Assal. Durant la période d'Octobre 1989 au mois d'Avril 1990, une étude d'incrustation et de corrosion a été effectuée pour pouvoir envisager une solution technique pour utiliser la vapeur contenant une salinité trop élevée.
Finalement, à partir de l'année 2005, après la rencontre au sommet du Banjul (Gambie) des deux présidents, notre président et celui de l'Islande, le projet de développement géothermique a été confié à une société Islandaise experte en la matière, dénommée Reykjavik Energy Invest. Cette société s'est engagée à prendre à son compte l'industrialisation du champ géothermique d'Assal. Apres avoir obtenue une concession la REI à entamer l'étude de préfaisabilité continuant l'étude géo-scientifique dans la zone ciblée du rift « FIALE » du mois d'Octobre 2007 au mois de Mars 2008. D'après les résultats concluants de cette étude, REI envisageait d'entreprendre une étude de faisabilité dès que le financement lui sera octroyé.
Utilisation de potentiel éolien du grand Barah pour alimenter Ali-Sabieh et les industries locales en développement rapide à des prix intéressant.
Le Yémen a des ressources importantes en gaz qui pourraient servir à produire à faible coût de l’énergie électrique. Celle-ci pourra être transporté par ligne aérienne et câble sous-marin jusqu’à Djibouti. Ultérieurement cet échange pourrait se prolonger vers l’Ethiopie.
Contrairement à Djibouti , qui dépend de l’utilisation des ressources pétrolières pour répondre à son augmentation de demande d’électricité, l'Éthiopie possède un important potentiel exploitable d’hydro-électricité. En considérant cette situation, les deux pays ont entrepris l’interconnexion de leurs réseaux d’électricité, pour renforcer l’accès de l’électricité en Éthiopie et à Djibouti grâce à la coopération régionale.
Ce projet a été initié lors d’une réunion sur la coopération régionale organisée à Djibouti en mars 1985. Sur recommandation de cette réunion une étude de faisabilité a été initiée en 1987 et complétée en 1989. Deux traces, pour le passage de la ligne y ont été examinées. La trace dite du « Nord », menant d’AWASH en passant par GEWANE du DUBTI, à Djibouti et celle dite du « Sud » menant directement de DIRE-DAWA à djibouti. Le projet a été interrompu jusqu’en mars 1999.
En novembre 1999 la République de Djibouti et la République Fédéral et Démocrate de l’Ethiopie ont relancé le processus en signant un accord de coopération portant sur l’interconnexion électrique des deux pays. Responsable de la mise en valeur du projet EDD et EEPCO ont, sur fonds propres, réactualisé l’étude de faisabilité, réalisé l’étude de conception des ouvrages et l’étude d’impact environnemental. A la demande des gouvernements de Djibouti et d’Ethiopie, une mission d’évaluation de la Banque Africaine de Développement a visité les deux pays en 2004. Cette mission a confirmé la faisabilité technique et la viabilité économique du projet. Elle a recommandé à sa direction de financer ce projet. Les travaux ont démarré en avril 2008 et sont en voie d’achèvement.
Le but du projet est d’interconnecté par une ligne électrique très haute tension les réseaux de Djibouti et de l’Ethiopie pour permettre un échange d’énergie entre les deux pays. Selon le contrat d’Achat d’Energie entre EDD et EEPCO, le niveau d’importation d’énergie peut varier annuellement entre 180GWh et 300GWh. Cependant, vu le récent développement des infrastructures urbaines, portuaires et hôtelières à Djibouti ce niveau peut dépasser les 700GWh à l’horizon 2020.
Le projet a permis la construction de trois lignes de transport double ternes :
Pour EDD, la réalisation d’une nouvelle centrale électrogène, en production de base, permettant de combler les déficits de production/demande dès 2015 (1ère phase de 75 MW) puis 2018, 2020, et 2025 pour respectivement 15, 30 et 30 MW (2ème phase), s´avère être une solution justifiée et impérative pour la couverture des besoins en électricité.
La présente étude a été réalisée dans le cadre d'un projet d'accès à l'énergie pour les ménages à très faible revenu et de réduction des pertes électriques, projet qui repose sur les composantes suivantes :
L'étude présente les impacts environnementaux et sociaux et propose un certain nombre de mesures d'atténuation .
Ce projet fait partie d'une opération d'urgence qui ne relève pas de la stratégie d'assistance de Djibouti. La dernière sécheresse dans la Corne de l'Afrique, l'une des plus sévères enregistrées au cours de ces 60 dernières années, a gravement affecté la région et causé des pénuries d'eau et une crise alimentaire en Somalie, au Kenya, en Ethiopie et à Djibouti, menaçant les moyens de subsistance de plus de 13,3 million de personnes. En réponse aux appels internationaux, et en étroite collaboration avec les partenaires internationaux, le Groupe Banque Mondiale (BM) a lancé un programme global d'assistance afin d’aider les pays de la région à faire face à la crise et à accroître leur résilience face aux catastrophes naturelles. Le 15 Septembre 2011, la Banque Mondiale a approuvé un don de 250 millions de dollars de fonds IDA de réponse aux crises (CRW - Rapport: IDA/R2011).
Le présent projet, proposé pour un financement de la Banque Mondiale s’inscrit dans la poursuite des efforts déjà engagés par le Gouvernement de Djibouti et ses partenaires de développement dans la lutte contre la pauvreté et d'amélioration du taux d’électrification. Dans le cadre de ce projet, nous avons révisé le périmètre en intégrant l'électrification de la deuxième phase du lotissement NASSIB (soit 3000 logements) et en décalant la conception et la construction d'une ligne MT aérien de 35km qui reliait Djibouti à Hol-Holl.
Ces documents sont relatifs à une mise à jour de l'Etude des Impacts Environnemental et Social (EIES) et du Plan Abrégé de Réinstallation (PAR) publié le 01 Décembre 2016.
Le projet d'Electrification Durable porte sur le développement des réseaux de distribution MT et BT avec la construction des postes de transformateurs MT/BT (cabine ou sur poteau) de la commune de Balbala. En effet, le périmètre du projet PED définitif concernent les nouvelles zones d'urbanisation de la commune de Balbala à savoir les quartiers ou secteurs:
Le présent projet, proposé pour un financement de la Banque Mondiale s’inscrit dans la poursuite des efforts déjà engagés par le Gouvernement de Djibouti et ses partenaires de développement dans la lutte contre la pauvreté et d'amélioration du taux d’électrification. Dans le cadre de ce projet, nous avons révisé le périmètre en intégrant l'électrification de la deuxième phase du lotissement NASSIB (soit 3000 logements) et en décalant la conception et la construction d'une ligne MT aérien de 35km qui reliait Djibouti à Hol-Holl.
La seconde phase couvrira l’électrification rurale par la construction des réseaux de distribution électriques dans les régions de l’intérieur (Arta, Ali-Sabieh, Dikhil, Arta, Tadjourah et Obock) avec une priorité à partir de cette année 2020 pour les travaux dans les trois premières régions, situées au sud du pays dont les dossiers de DAO sont en cours de préparation au niveau de l’UGP du PED.
Créée le 21 Janvier 1960, EDD est un Etablissement Public à caractère Industriel et Commercial placé sous la tutelle du Gouvernement de la République par le truchement du Ministère de l’Energie , chargé des Ressources Naturelles. EDD dispose du monopole légal du transport et de la distribution de l’énergie électrique sur l’ensemble du territoire national.
La loi n°88/AN/15/7ème L, promulguée le 03 Mars 2015, permet aux producteurs indépendants d'électricité de participer à la production d'énergie via un contrat d'achat négocié avec l'EDD. EDD se doit d’assurer la continuité et la qualité de desserte du service public d’alimentation en énergie électrique.
EDD dispose 4 systèmes d’exploitation électrique indépendants et une ligne d’interconnexion électrique avec l’Ethiopie :
* Chiffres 2018
System Average Interruption Duration Index
System Average Interruption Frequency Index
* Chiffres 2018
* Chiffres 2018
Un besoin vital trop coûteux pour l’établissement
L’électricité a comme grand inconvénient de ne pas pouvoir être stockée, sinon en faible quantité dans des batteries. De ce fait la production doit à chaque instant être strictement égale à la consommation. C’est ainsi que la puissance actuelle de pointe à Djibouti de 65 500 kW doit être produite et utilisée en même temps. Pas question de stocker en hiver ou la demande est faible, moins de 40 000 kW.
EDD est obligée d’investir en permanence pour installer de nouveaux groupes électrogènes afin de répondre à la demande. C’est ainsi qu’en 2000 la puissance nécessaire était au maximum de 39 400 kW. Avec 65 500 en 2010, elle est 1,7 fois plus élevée et EDD a dû acquérir plus de 60 000kW au moins 1000 euros le kW. La production d’énergie pendant la même période est passée de 226 344 00 kWh à plus de 340 200 000 kWh soit aussi 1,5 fois plus. Sachant que la production se fait uniquement par moteur Diesel dont la durée de vie est de l’ordre de 15 ans, le renouvellement complet du parc est nécessaire régulièrement. A l’heure actuelle, il y a deux centrales en service : Boulaos qui produit 90 % de l’énergie avec 100MVA d’installés et Marabout II qui produit 10%.
Pourquoi produire avec des groupes électrogènes Diesel ? Parce que malheureusement c’est le seul moyen « économiquement viable » de production d’électricité a Djibouti compte tenu des puissances nécessaires, et ce malgré le prix du pétrole. Il faut savoir que pour fabriquer un seul kWh il faut consommer un quart de litre de gasoil ou d’essence. Le calcul est vite fait et de plus il faut ajouter les frais d’entretien, d’exploitation, de distribution et bien sûre l’amortissement des machines.
Afin de réduire le coût de production, l'EDD utilise à Boulaos du fuel lourd qui est environ 50% moins cher que le gasoil. Il s’agit d’un sous-produit de raffinerie qui est très visqueux et doit être chauffé à 110 degrés lors de l’injection dans le moteur. De plus, EDD achète directement a la raffinerie de Fujaïrah et fait venir un tanker tous les mois. Savez-vous qu’en été, Boulaos doit être approvisionnée tous les jours par environ 10 a 15 camions citernes de 30 tonnes ?
Avec le prix actuel du pétrole, environ 40% du chiffre d’affaire de l’EDD est consacré à l’achat des produits pétroliers ! Lors de la flambée du prix du baril de pétrole qui était monté à 145 <, EDD a due pratiquement consacrer tous ses moyens à l’achat du combustible pour la production d’électricité. Malgré ces coûts, une nouvelle centrale doit être réalisée d’ici 2015 de 75 à 150 MW, au PK 15 sur le site Jaban’as. Bien entendu EDD recherche des moyens alternatifs pour la production, en particulier des énergies renouvelables comme :
(Accessible 24h/7j)